Dans quels cas et comment vendre sa maison?

9 janvier 2021
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Un bien immobilier peut être à la fois être un investissement passif ou actif. Dans les deux cas, il se peut que le moment vienne un jour de s’en séparer pour le mettre sur le marché. La raison peut être alors une rentabilisation ou au contraire des problèmes de divers ordres. Pour bien faire, il faut éviter la précipitation. Vous pouvez en sortir gagnant selon que vous ne brûlerez pas les étapes. Voici les raisons les plus répandues de vente de maison et les solutions pour pouvoir vendre et maximiser le gain.

Rentabilisation

L’investissement dans un bien immobilier peut être un très bon choix, si on sait choisir le lieu et la date. Mais ce qui est commun actuellement, c’est la valeur qu’apporte l’efficacité énergétique dans votre bien. Refaire l’isolation, le chauffage et la climatisation selon les dernières normes et faire toute la différence. Pensez également à rénover. Refaire l’un de ces éléments améliore nettement la rentabilité de votre maison : la peinture, le sol, la toiture, la cuisine, la salle de bain, la terrasse, le garage ou le sous-sol.

Endettement ou faillite

Nombreuses sont les raisons qui peuvent contraindre à vendre sa maison. Une personne endettée ou une société en faillite,  en la personne du curateur dans cette seconde possibilité, pourrait être le vendeur.  Ces cas sont un peu délicats pour l’acheteur, surtout s’il n’en a pas eu connaissance au préalable. Afin qu’il puisse vérifier que tout est propre, qu’il n’y a pas hypothèque, il doit voir une clause figurée quelque part dans les actes notariés, garantissant que le bien est « quitte et libre de toutes charges ». S’il y a par contre une hypothèque sur le bien, celle-ci devrait être réglée avant la passation de l’acte. Après, si d’autres problèmes sont encore à l’ordre du jour, deux possibilités s’offrent à l’acheteur : exiger la vente forcée de l’habitation ou sinon des dommages et intérêts en portant l’affaire devant le tribunal.

Une maison hypothéquée peut également être soldée mais sous certaines conditions : le prix de vente doit combler le crédit restant, les pénalités s’il y a lieu, les frais du notaire et la mainlevée. Ce calcul revient au notaire qui pourrait alors refuser la vente en cas de non couverture de ces dépenses.

Problèmes familiaux

Après un décès, la question sur l’héritage est soulevée auprès du conjoint et des enfants. Celui-ci doit être réglé dans un délai de six mois à partir de là. Il est fréquent de voir les héritiers se mettre d’accord pour vendre le bien immobilier en question. Toutefois, si seulement le deux-tiers des héritiers a accepté, ils devront avoir recours à un notaire pour notifier les autres. A partir du décès et jusqu’à  ce que la maison soit vendue, il y a indivision. Néanmoins, l’article 815 du Code civil : «Nul ne peut être contraint à demeurer dans l’indivision.» vous permet de forcer la vente. Le juge des affaires familiales est là pour résoudre ce genre de problème.

En outre,  un couple marié et en possession d’une maison en commun pourrait également choisir de vendre celle-ci avant de divorcer. Sinon, la taxe relative au droit de partage peut être salée. Celle-ci est en effet estimée à 2,5% de l’actif net.

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